L'origine et la nature du trésor de Rennes-le-Château sont bien difficiles à localiser. L'évêché de Carcassonne demandera des comptes à l'abbé; mais
ce dernier ne dira rien et ne fournira aucune explication à sa soudaine fortune. Un tribunal ecclésiastique le jugera et le condamnera pour trafic de messes. Mais les sommes dépensées ne peuvent avoir été atteintes par un simple trafic. A la mort de l'abbé Saunière, on se rendit compte qu'il ne possédait rien
et que tous ses biens avaient été mis au nom de sa servante Marie Dénarnaud. Elle vendit l'ensemble du domaine en viager. Elle a toujours promis à son acquéreur de lui révéler un secret qui le rendrait
riche car "les gens de Rennes marchent sur de l'or et il en reste encore". Elle mourut en emportant son secret, et le secret de l'abbé Saunière, curé de Rennes-le-Château. On sait qu'après la mort du curé, elle vécut modestement. Lors du changement de monnaie, elle préféra brûler des billets
plutôt que d'aller à la banque pour les changer. Elle ne voulait pas toucher "à l'argent de Monsieur le Curé".
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