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Cette petite commune aurait bien pu sombrer dans l'oubli, mais l'arrivée,
le 1er juin 1885, de l'abbé Bérenger Saunière va irrémédiablement changer
l'avenir du village. Enfant du pays, l'abbé Saunière trouve un presbytère et une église
en ruine que la municipalité n'a pas les moyens de rénover. Grâce à un don de la
Comtesse de Chambord, il va pouvoir commencer quelques travaux de restauration dans l'église. Les histoires varient en fonction des témoins mais il semble évident que l'abbé va découvrir un, ou des
trésors, qui lui permettront de rapidement faire avancer les travaux. Tout commence par la découverte d'une dalle templière (dite Dalle des Chevaliers) et d'une cache dans le sol de l'église qui révèle un petit chaudron, une ouille, remplie de pièces brillantes et étincelantes. L'abbé Saunière dit aux ouvriers qu'il s'agit de
simples médailles de Lourdes mais les maçons ne sont pas dupes, ils ont bien reconnu la couleur de l'or... S'agissait-il
des bijoux de la marquise de Hautpoul-Blanchefort? Cela se pourrait bien, car au moment de la révolution, la marquise de Blanchefort, dernière descendante d'une longue lignée d'aristocrates et d'anciens seigneurs du pays, avait confié à son confesseur l'abbé Bigou, la totalité de ses bijoux afin qu'il les préserve des
troupes révolutionnaires. L'abbé Bigou les dissimula dans l'église de Rennes-le-Château avant d'être arrêté et jugé comme prêtre réfractaire, s'exilant en Espagne.
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