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Quand la presse internationale s'empare du nom de Backster et de ses expériences sur les plantes, Pierre Paul Sauvin est un très calme employé de l'International Téléphone and Télégraphe du New Jersey. Cette affaire de plantes dotées d'un "psychisme" le fascine... d'autant plus qu'il est lui-même passionné d'électronique


Deux plantes sous influence musicale;
Celle de droite meurt à cause de la musique Rock. celle de gauche s'épanouit grâce à la musique classique.


Le cactus sans épines Opuntia ficus indica que Burbank à fait pousser en "persuadant" les plants qu'ils n'avaient pas besoin d'épines...
Pierre Paul Sauvin entreprend donc de perfectionner par tous les moyens possibles, les appareils mis au point par Cleve Backster, l'ancien de la C.I.A. qui fait "pleurer les philodendrons". A la place de la plume enregistreuse du détecteur de mensonges, il introduit un oscilloscope, qui détecte instantanément tout changement de conductivité sous l'électrode. Il y joint même un oscilloscope sonore, qui produit un son en réponse aux signaux de la plante et qui l'enregistre sur un magnétophone... Ainsi, assis à son bureau, Pierre Paul Sauvin peut "téléphoner" à ses plantes et leur parler directement. Il peut dialoguer avec elles, leurs réponses sont relayées par l'oscillateur. Pendant des heures, il se comporte comme si sa jambe le grattait : en fait, il s'est fixé sur le mollet une petite radio, grâce à laquelle il peut contrôler les conditions de lumière et de température de la pièce où se trouvent les plantes!


C'est une version sophistiquée de ce que des milliers de personnes pratiquent tranquillement en arrosant leurs plantes : elles leur parlent, elles les essuient, elles les caressent, et beaucoup peuvent affirmer que "cela leur fait du bien". Sauvin, lui, finira par recevoir les "chocs émotionnels" de ses plantes à de très grandes distances et il leur transmettra des sensations auxquelles elles réagiront à plus de 130 km de là. Au moment même où Burbank procédait à ses recherches, à l'autre bout du monde un physicien en effectuait d'autres sur les vingt sens des plantes. Jagadis Chandra Bose, un professeur de physique au Presidency College, à Calcutta, en Inde, tentait d'établir pourquoi les métaux et les muscles offraient des réponses similaires face à une tension. Son principe de base : Il est difficile de tracer une ligne droite au-delà de laquelle commence le phénomène psychologique et en deçà de laquelle réside le phénomène physiologique.

Luther Burbank
A partir de là, Jagadis Chandra Bose réalise que, pour étudier ces similitudes, il lui faut un sujet idéal, se situant entre ces deux extrêmes. Ce sera la plante. un tissu vivant, sans système nerveux et sans réponse normale à un stimulus. Il considère alors que les plantes sont des organismes particulièrement économes. Ils respirent sans l'aide de système respiratoire ; ils assimilent la nourriture sans système digestif. ils bougent sans muscles. On pouvait donc considérer que les plantes pouvaient répondre à une excitation sans système nerveux...Il met alors au point un dispositif grâce auquel, par le biais d'un faisceau de lumière, le plus petit mouvement du tissu de la plante serait amplifié des milliers de fois. Il pourra ainsi montrer que les feuilles de marronnier d'Inde, de carotte ou de navet ont le même profil de réponse à une tension que les muscles et les métaux. Il découvrira également qu'il est très facile d'anesthésier une plante. Le chloroforme rendrait les végétaux "inconscients" et ils ne seraient ramenés à la "lucidité" que par un passage à l'air libre...





A Gauche, l'agonie d'une plante sur un tracé obtenu par Jagadis Bose.
La plume cesse d'enregistrer toute activité quand la plante meurt.


Certains chercheurs ont été beaucoup plus loin : on se demande aujourd'hui si les plantes ne peuvent pas sélectionner, après un "dressage", différents types de minéraux, voire être hypnotisées...




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