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Le disque de Phaistos ou disque de Phaestos est un disque d'argile cuite découvert en 1908 par l'archéologue italien Luigi Pernier sur le site archéologique du palais minoen de Phaistos, en Crète. Il pourrait dater du milieu ou de la fin de l'âge du bronze minoen (IIe millénaire). Son diamètre est d'environ seize centimètres et il est couvert, sur ses deux faces, de hiéroglyphes imprimés à l'aide de poinçons. En tout, ce sont 241 signes, dont 45 différents, qui recouvrent le disque, en formant une spirale partant de l'extérieur vers le centre de l'objet. Son usage, sa signification et même son lieu de fabrication font l'objet d'âpres discussions. À ce jour, aucun autre objet similaire n'a été retrouvé. |
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Le disque de Phaistos mesure 16 cm de diamètre et 1,2 cm d'épaisseur. Il a été daté par la connaissance de la date de destruction du site où il a été retrouvé.
Les deux faces du disque portent 241 signes, dont 122 sur la face A et 119 sur la face B. On dénombre 45 signes différents, arrangés en 61 séquences de deux à sept signes. On ne note que deux séquences identiques, probablement le nom d'un personnage, d'un lieu ou d'une titulature. ![]() Le 3 août 1908, dans l'angle nord-ouest du petit compartiment, à environ cinquante centimètres au-dessus du fond rocheux, parmi des restes de terre noire mêlée à de la cendre, des charbons et des tessons, les archéologues découvrent le disque de Phaistos. Et à quelques centimètres plus au sud-est, pratiquement à la même profondeur, on trouve une tablette en linéaire. ![]() Le disque de Phaistos est retrouvé posé sur le sol, en position oblique, incliné vers le nord, la face supérieure étant celle qui en son centre présente une rosette. La couche de terre dans laquelle repose le disque remplit trous et aspérités du fond rocheux, mais ne semble pas former un sol, car la terre n'est ni battue ni compacte et contient, tant au niveau du disque que dans les couches inférieures, des tessons appartenant à la même époque |
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De nombreuses théories entourent ce disque, quant à sa provenance, son utilisation ou sa signification. Alors qu'il n'est pas encore certain qu'il s'agisse d'un texte, la plupart des chercheurs penchent pour cette hypothèse, certains d'entre eux ayant proposé des déchiffrements ou des traductions. Mais l'absence d'objets similaires permettant de confronter leurs théories ne permet pas à ce jour de valider ces hypothèses. ![]() La plupart des archéologues qui ne remettent pas en cause l'antiquité du disque estiment qu'il ne s'agit probablement pas d'une œuvre unique. Ils pensent que d'autres réalisations avec ces symboles ont existé ; en effet, les caractères ne sont pas dessinés mais ont été imprimés à l'aide de tampons, ce qui n'est pas un moyen économique de produire un seul disque. |
Tablettes d'argile |
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Depuis la découverte, en 2006, dans une région désertique d'Iran, de tablettes en argile portant une écriture ancienne inconnue, les spécialistes s'interrogent : témoigne-t-elle de l'existence d'une civilisation disparue ou s'agit-il d'une vulgaire tromperie ? Si certains spécialistes sont portés à valider l'authenticité de l'écriture, d'autres sont plus prudents. Il est vrai qu'en matière d'archéologie, les supercheries ne sont pas rares...Cent cinquante ans se sont écoulés depuis le déchiffrement du cunéiforme, et un siècle depuis la publication des premiers documents sumériens. Les tablettes couvrent trois millénaires et demi d'histoire humaine et les collections publiques et privées en comptent plus de 500 000 si on inclut les fragments. Il manque encore aux spécialistes de la discipline des outils aussi fondamentaux qu'une paléographie fiable traçant le développement du cunéiforme archaïque et un glossaire lexical et grammatical de cette période, sans parler des autres champs du savoir — linguistique, histoire de la communication, de l'administration, de la formation des États — pour lesquels les tablettes demeurent un « trésor caché » |
Le bol de la Fuente Magna |
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Les informations sur son existence sont apparues autour de 1958-1960 près de la ville de La Paz, Bolivie. Il est l’un des artefacts les plus controversés d’Amérique du Sud. Ce grand récipient en pierre ressemble à un grand bol, il est similaire à un vase qui servait aux libations, aux baptêmes ou cérémonies de purification. Cet artefact bolivien a été accidentellement trouvé par un villageois près du lac Titicaca. L’écriture gravée qui aligne le bol est en motif zoologique avec des personnages anthropomorphes, on pense que ce bol est d’origine sumérienne! |
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