LES VAMPIRES
Fascination pour le sang dans l'imaginaire collectif. La spécificité du vampire par rapport aux autres créatures surnaturelles de la nuit tient au fait qu'il est un mort-vivant obligé d'absorber le sang des être vivants pour prolonger indéfiniment son existence. Il y a de nombreuses légendes sur ces Nosferatus: Sa première trace tangible est un vase préhistorique découvert en Perse et ornée d'un dessin: Un homme aux prises avec un être monstrueux qui essaye de lui sucer le sang. La première femme d'Adam, Lilith, est aussi soupçonnée d'être la première vampire. Lilith, entité babylonienne connue pour sucer le sang des petits enfants.
 


 
L'Europe occidentale n'a été affectée que de façon très sporadique par les manifestations du vampirisme. En France cependant le procès de Gilles de Rais, en 1440, connaît un immense retentissement et, aujourd'hui encore, son nom est associé au vampirisme grâce en particulier à J-K Huysmans qui, tend à voir en lui un authentique vampire. Ancien compagnon d'armes de Jeanne d'Arc, Gilles de Rais s'étant retiré dans ses terres de Machecoul et de Tiffauges, s'adonne à l'alchimie, pensant trouver dans le sang le secret de la pierre philosophale. Ces pratiques ayant éveillé en lui des instincts pervers, il fera périr quelques trois cents enfants dans d'atroces souffrances. Il est souvent cité comme un vampire historique. Plus emblématique encore que ce dernier, le comte Vladimir IV, qui a le double surnom de Tepes (l'Empaleur) et de Dracula (le diable ) est à la fois un héros de guerre et aussi un cruel tyran ayant fait empaler des milliers de gens pour son bon plaisir. BATHORY Erzebeth (1560-1614) Comtesse hongroise, surnommée " La comtesse sanglante ", et parfois " la comtesse Dracula ". Le nom d'Erzebeth Bathory est resté dans l'histoire de la Hongrie, non seulement grâce à ses accointances avec la noblesse du pays (elle est notamment l'épouse d'un noble, Ferenz Nadasdy), mais surtout en raison du scandale et de l'horreur qui ont entaché sa légende. En effet, la sinistre comtesse s'est rendue coupable de châtiments corporels innombrables et d'épouvantables crimes de sang dans son château de Csjethe, avec l'aide de serviteurs non moins redoutables, sur la personne de dizaines, voire de centaines de jeunes filles, certains ayant avancé le chiffre de 610 victimes! La comtesse, obsédée par sa beauté et par la jeunesse qu'elle désirait conserver à tout prix, s'était rendu compte, par hasard, un jour qu'une de ses servantes s'était piqué le doigt et l'avait éclaboussée de son sang, qu'à l'endroit où celui-ci l'avait touchée, sa peau semblait avoir pris une douceur inhabituelle. Dès lors, persuadée que l'élixir de beauté et de jeunesse éternelle se trouvait dans le sang humain, Erzebeth Bathory n'eut de cesse de s'en procurer régulièrement pour prendre des bains afin de garder un corps parfait et de se mettre à l'abri, croyait-elle, de l'outrage des ans. Pour ce faire, elle n'hésita pas à sacrifier des centaines de jeunes femmes (servantes, bohémiennes, filles du peuple) qu'elle faisait enlever par ses sbires aux alentours de son château et qu'elle torturait d'affreuse façon, afin de récupérer leur sang. De plus, son mari étant le plus souvent parti guerroyer, elle occupait sa solitude en s'adonnant aux forces occultes en compagnie de son âme damnée, Dorkö, une vieille femme laide, entièrement dévouée à sa maîtresse, que beaucoup soupçonnaient d'être une sorcière! Les disparitions régulières aux abords du château étant toujours constatées dans les périodes où Erzebeth y résidait, amenèrent les autorités à s'inquiéter des rumeurs qui circulaient dans le peuple à propos de la comtesse. C'est ainsi qu'à la suite d'une enquête discrète sur les agissements d'Erzebeth Bathory, l'inconcevable vérité se fit jour: La comtesse était une criminelle de la plus singulière espèce. À l'issue d'un rapide procès eu égard à son rang, elle fut condamnée à être emmurée vivante dans la chambre de son château de Csejthe, où elle mourut de sa belle mort une nuit du mois d'août 1614. Les rumeurs n'en continuèrent pas moins de circuler sur son compte et de lui attribuer le qualificatif de vampire. Cercueil Elément incontournable de l'attirail vampirique! Le cercueil est l'abri dans lequel tout vampire est contraint de se réfugier au lever du jour, c'est l'unique endroit où il puisse être en sécurité, à l'abri des rayons du soleil, et de la malveillance que manifeste le genre humain à son égard! La tradition vampirique veut que toute personne soupçonnée de pouvoir devenir vampire subisse l'exorcisme suivant: Un pieu enfoncé dans le cœur, la tête tranchée et la bouche bourrée de gousses d'ail, de façon à ne plus pouvoir quitter son cercueil pour inquiéter les vivants.
 

 
Comment se protéger des vampires?

Selon les diverses superstitions il existe plusieurs possibilités de mettre le vampire hors d'état de nuire et de s'en protéger.
A titre préventif si l'on redoute la visite d'un vampire il faut utiliser:

L'ail qui l'éloigne.
L'eau bénite qui le brûle.
Une hostie consacrée qui est du même effet.
Le crucifie qui l'effraye.
L'aubépine ou le rosier sauvage qui le tient à distance, ou l'empêche de quitter sa tombe lorsqu'elle est posée dessus.
Si l'on veut localiser un vampire dans un cimetière:
Il faut faire chevaucher un cheval blanc qui n'a jamais sailli par un jeune homme pubère.
Promener le cheval un dans le cimetière qui est supposé abriter le vampire et lui faire enjamber chaque tombe, une par une.
Si le cheval refuse de passer sur une tombe et s'il se cabre, c'est alors le signe de la présence d'un vampire.

Lorsque le vampire est localisé dans son cercueil, il s'agit de célébrer un véritable rite d'exorcisme. Ainsi faut-il pour s'en libérer totalement:
Lui couper la tête.
Lui enfoncer de l'ail dans la bouche.
Lui planter un pieu dans le cœur.
Le démembrer et brûler son corps.
Arroser les cendres d'eau bénite.
Réciter des hymnes et des cantiques religieux.

Le pieux:
L'usage de cet instrument indispensable de la panoplie anti-vampire remonte aux lointaines croyances des pays de l'Est, en particulier la Roumanie, qui prétendaient protéger les populations contre les vampires en enfonçant cet objet pointu dans le cœur du cadavre soupçonné de pouvoir revenir à la vie et de quitter son cercueil pour infester les vivants. Devenu un rite mythique de la chasse au vampire, on peut y voir également comme origine la pratique de l'empalement utilisée au 15ème siècle en Transylvanie par le voïvode Vlad Tepes, surnommé Dracula et qui inspira Braham Stocker pour camper le personnage du vampire, héros de son roman Dracula en 1968,
 





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