La réincarnation

La croyance en la réincarnation des défunts est admise par de nombreuses religions " orientales " (orphites de l'ancienne Égypte, pythagoriciens, manichéens, certains néo-platoniciens) et asiatiques (brahmanistes) ; elle joue encore, en Afrique noire, un rôle prépondérant. En effet, " les morts récents ont tendance à renaître dans leurs petits-enfants à la différence des ancêtres fondateurs, dont la place symbolique est fortement marquée à la base du code ou de la loi commune, ces morts-renaissants reflètent plus directement une dénégation de la mort. Une dénégation, c'est-à-dire une façon de faire " comme si " la mort n'existait pas pour la famille. Dans cette famille immortelle, l'individualité ne serait, à la limite, qu'un accident de l'espèce " (M. C. et E. Ortigues). Qu'elle soit symbolique (c'est-à-dire nominale) ou réelle (ontologique), la réincarnation a pour fin majeure d'assurer à la fois, malgré les interruptions de la mort, la continuité de la vie sociale, son renouvellement (le re-naissant n'est que très exceptionnellement la reproduction de ce qu'il était) et son éventuel enrichissement (puisque le nouveau-né a une force vitale supérieure à celle du vieillard). Elle permet, en outre, de rattacher plus intimement le monde d'ici-bas à celui de l'au-delà, d'autant que le même sujet se réincarne, la plupart du temps, plusieurs fois, voire indéfiniment. Chez les Ashanti du Ghana, c'est le " sang " qui renaît dans la lignée utérine, tandis que le " principe masculin " rejoint les ancêtres et que l'" âme " retourne au Créateur. Chez les Kikuyu du Kenya, seule l'âme " collective " qui participe du phylum social se réincarne, tandis que l'autre âme se tourne vers les ancêtres. On peut rattacher à la réincarnation les faits de métempsycose (ou réincarnation ouverte sur les animaux, voire les plantes). Faut-il voir, dans cette union homme-animal, la preuve d'une étroite affinité qui caractériserait tous les vivants humains et non humains ? C'est possible. Toutefois, la réincarnation dans un animal apparaît tantôt comme une punition, tantôt comme un temps de purification, ou tout simplement comme une technique de " présentification " du défunt aux vivants.

La réincarnation
Est le retour du principe spirituel dans une nouvelle enveloppe charnelle. Pour un être humain, cette enveloppe est toujours un corps humain. Mais on peut se réincarner soit sur la même planète où l'on a vécu sa dernière existence, soit sur une autre planète. On ne peut fixer un temps précédant le retour dans un corps matériel, pas plus qu'on ne peut fixer un temps pour la vie terrestre. Des êtres humains passent trois ans sur terre, et d'autres y vivent quatre-vingt-dix ans. Si l'on disait que l'homme vit sur terre trente ans, on parierait comme un amateur de statistique, mais pas comme un observateur des lois réelles. L'esprit doit entrer dans un nouveau corps, mais cela se fait petit à petit et n'est achevé qu'à la naissance. Mais certains esprits changent d'avis après coup et craignent tellement la renaissance que cela aboutit parfois à une fausse-couche ou à un enfant mort-né. En général, les jeunes enfants de deux à trois ans ont très souvent des réminiscences de leurs vies antérieures. Les souvenirs s'estompent vers sept ou huit ans, lorsque l'enfant est mieux intégré dans la vie terrestre. Certaines de nos aptitudes peuvent disparaître d'une vie à l'autre, être comme en sommeil, lorsque l'esprit désire en acquérir d'autres. Mais les premières ne disparaissent qu'en apparence et peuvent s'épanouir davantage dans une vie ultérieure. Un esprit attardé peut avoir choisi une famille évoluée dans le but de s'améliorer, ceci constitue une épreuve pour la famille choisie, alors qu'un esprit évolué peut s'incarner dans un cadre déplaisant, même dans un corps infirme, pour subir une épreuve nécessaire et développer des qualités qui lui manquent. Disons tout de suite qu'avant de venir se réincarner dans une planète, l'être spirituel se prête à la perte de la mémoire des existences antérieures. La réincarnation a, en effet, été enseignée comme un mystère ésotérique dans toutes les initiations de l'Antiquité.

La réincarnation et les religions
Depuis le début de toutes les religions, la réincarnation a été considérée comme une alternative à la mort. Les premiers à en avoir parlé, sont les Egyptiens, quoique cela ne soit pas reconnu par l'Egyptologie officielle, mais dans plusieurs passages du Livre des Morts, il en est fait mention. Plus connus sont le Bouddhisme et l'Hindouisme, qui ont perpétué l'idée de réincarnation jusqu'à nos jours. Au Tibet, quand on parle de réincarnation, on ne peut s'empêcher penser au Dalaï-lama dont tout le monde a retenu qu'il est l'incarnation actuelle du premier Dalaï-lama. En Grèce au 7ème et 6ème siècle avant Jésus Christ, l'orphisme, doctrine théologique admettaient l'immortalité de l'âme. L'âme impure était soumise à des réincarnations successives. Dans les évangiles, le Christ a fait plusieurs fois référence à des vies antérieures " : Jésus dit alors : Je vous le dis, en vérité, parmi les enfants des hommes, il ne s'en est pas levé de plus grand que Jean, le Baptiste. Si vous voulez le comprendre, lui-même est Elie qui devait revenir, que celui-là entende, qui a des oreilles pour entendre " (Saint Mathieu, XI, 11-15). " En vérité, je te le dis : nul, s'il ne naît à nouveau, ne peut voir le royaume de Dieu "(Saint Jean III, 3) Au sujet d'un aveugle de naissance, Jésus, qu'on interrogeait sur les raisons cette cécité, : "Ce n'est pas lui ni ses parents qui ont pêché." (Saint Jean, IX-3). Rappelons-nous que jusqu'en l'an 553 de notre ère, la réincarnation faisait partie de la religion chrétienne, mais a été mis à l'index après le concile de Constantinople, simplement parce que, dit-on, le concept de la réincarnation gênait l'impératrice Théodora (qui avait beaucoup à se reprocher !) et ne voulait pas accepter qu'elle puisse être d'un rang inférieur dans une vie future. Cette croyance fut donc éliminée, mais non totalement interdite, et elle ne fut jamais déclarée anathème. Dans le Zohar : " Toutes les âmes sont soumises aux épreuves de la transmigration ". La Kabbale affirme que les renaissances permettent aux hommes de se purifier. Plus près de nous, au 13e siècle, les cathares disaient : "Nous sommes venus trop tôt ; nous reviendrons dans 700 ans".

Le concept de la réincarnation
Il est intéressant de par son idée de justice immanente. Il permet aussi de comprendre et d'accepter les pires épreuves. Mais malgré les preuves qui s'accumulent, la Réincarnation a beaucoup d'adversaires, car, depuis des siècles, on nous a répété qu'on ne disposait que d'une seule vie pour gagner le Paradis, sinon l'Enfer vous ouvrait toutes grandes ses portes. Mais comment parvenir à la perfection en une seule existence ? A ce compte, bien des gens ne pourraient être sauvés. Pourquoi ne pas admettre d'autres vies, d'autres épreuves pour ceux qui ne sont pas encore parfaits, afin de les faire réfléchir davantage, de reconnaître leurs erreurs passées et de leur donner la chance de les corriger ? La nouvelle incarnation d'une âme sur terre dépend du degré d'évolution acquis dans les vies passées.

 
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L’ÉTRANGE HISTOIRE DES SOEURS POLLOCK…





Cette triste histoire remonte aux années cinquante, suite à la mort de leurs filles, un couple aurait eu deux autres filles possédants la mémoire de leurs ainées… Le 5 mai 1957, une terrible tragédie se déroule pour la famille Pollock. Joanna Pollock, 11 ans, et Jacqueline Pollock, 6 ans, sont mortes dans un tragique accident de voiture alors qu’elles se rendaient à l’église à pied avec un ami de neuf ans nommé Anthony.

Les parents des deux jeunes filles furent choqué par ce terrible drame. La mère Florence, pensa que le décès des fillettes étaient liés au fait que leur père, John refusait de croire en la réincarnation.

En 1958, Florence tomba à nouveau enceinte. Elle mit au monde deux jumelles le 4 octobre 1958. Il s’agissait de deux jumelles. Le couple les appela Gillian et Jennifer.

Le couple fut étonné par certaine coïncidence. Jennifer avait deux taches de naissance. L’une était une marque foncée ronde sur le côté gauche de sa taille – identique à une marque de naissance que la petite Jacqueline avait eue. L’autre était une marque sur son front, au-dessus de l’œil droit. Celui-ci était identique à une cicatrice que Jacqueline a reçue lorsqu’elle est tombée accidentellement et s’est cognée la tête sur un seau.

La famille quitta la ville quand les enfants eurent neuf mois. Trois ans plus tard, les Pollock sont revenus pour la première fois, les filles ont commencé à parler d’un parc voisin où elles aimaient se balancer. Un parc qu’elles n’avaient jamais visité auparavant. Elles reconnurent également des monuments que seules leurs sœurs décédées auraient connus (comme une école qu’ils avaient fréquentée).

En plus de cela, les fillettes avaient des phobies. Elles avaient peur des voitures, et criaient quand elles en entendaient une. Florence a également affirmé que les filles parlaient souvent de l’accident qui a tué leurs sœurs, en disant des choses comme « du sang sort de vos yeux. C’est là que la voiture vous a frappé. »

Vers l’âge de cinq ans, elles ont commencés à moins parlé de ce passé. Il semble que beaucoup de cas d’enfants parlant d’un passé comme ça perdent progressivement la mémoire vers cinq ans.

Il existe de nombreux cas documenté d’enfant se rappelant de vie antérieur. Cette affaire reste l’une des plus étrange car les propres soeurs se seraient réincarné dans leurs soeurs cadettes…




Necronomicon le livre des noms morts




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