Le seul nom de Gisors évoque un mystère qui embrase les imaginations depuis plus de sept siècles: Qu'est devenu le trésor de l'ordre du temple après l'arrestation de ses membres, le 13 octobre 1307, sur l'ordre du roi Philippe le Bel?
Une vue du souterrain qui relie l'église et le château de Gisors. Par ces souterrains, on pouvait accéder à la chapelle Sainte-Catherine, où furent entreposé les archives du prieuré de Sion.
L'église Saint-Gervais et Saint-Protais à Gisors, Pendant la seconde guerre mondiale, un bombardement y aurait mis au jour l'entrée d'une crypte, près du portail nord.
L'entrevue entre Philippe Auguste et Henri II Plantagenêt, à Gisors. La forteresse seras longtemps un sujet de dispute entre Français et Anglais.

Au moment de son interdiction, l'Ordre comptait près de deux siècles d'existence et détenait d'immenses richesses, qui avaient fait de lui le "banquier de l'Eur ope". En dépit des tortures auxquelles les chevaliers du Temple furent soumis, leur trésor principal paraît avoir échappé à la cupidité du roi de France, aussi bien que les trésors secondaires dissimulés dans les commanderies du royaume. Selon différentes traditions, le trésor aurait été déposé dans deux colonnes de la chapelle du Temple de Paris, où reposaient les grands maîtres de l'Ordre.
L'escalier d'accès au cachot
du château de Gisors
Le donjon du château de Gisors
il veille encore sur des secrets insoupçonnés.
La tour du prisonnier. Au XV siècle Pierre Forget
s'en est échappé en passant par la mystérieuse
chapelle Sainte-Catherine.

Une autre tradition affirme qu'un second trésor aurait été caché dans le tombeau de Guillaume de Beaujeu, grand maître et prédécesseur de Jacques de Molay. Il aurait été composé des archives de l'Ordre, de la couronne des rois de Jérusalem, de quatre statues d'or représentant les évangélistes et ayant orné le tombeau de Saint-Sépulcre, ainsi que du fameux chandelier d'or à sept branches figurant dans le temple de Jérusalem, pillé en 70 Titus. Ces deux versions ont fini par ne plus faire qu'une, d'où il ressort que le grand maître Jacques de Molay aurait confié à Guichard de Beaujeu, le neveu de Guillaume, la délicate mission de soustraire ces richesses inestimables à la convoitise royale, tant celles contenues dans les colonnes que celles dissimulées dans le tombeau. La suite est encore plus mystérieuse :
La fontaine du vertbois, à Paris. Elle fait allusion aux "nautes constructeurs", une société de bâtisseurs du Moyen Age dont les descendants serons les architectes de Gisors.
Le plan du château de Gisors: la tour du prisonnier(1). La tour du gardien(2). La tour du gouverneur(3). Le donjon(4). La chapelle Sain-Tomas Becket(5). Les emplacements des anciens souterrains(6,7,8).
Inscrite dans un zodiaque à treize signes la généalogie du Christ. A Gisors, une légende affirme que le trésor appartiendra à celui qui le découvrira, au cours de la messe de minuit de noël, pendant que dure la lecture de la généalogie du Christ...

Guichard de Beaujeu aurait obtenu sans trop de difficultés la permission de transporter la dépouille de son oncle hors de la chapelle du Temple. Il aurait ainsi récupéré les richesses enfouies dans les deux colonnes et le contenu du tombeau. Un tel récit amène à se poser obligatoirement quelques questions, dont la moindre n'est pas l'autorisation de Philippe le Bel. On peut difficilement concevoir que ce personnage, aussi rusé qu'avisé, ait permis le transfert du corps de Guillaume de Beaujeu sans y regarder de plus près, si l'on songe à la perfection de la manœuvre qui présida à l'arrestation des templiers. Une telle autorisation ne peut s'expliquer que par la certitude qu'avait le roi que le trésor du Temple n'était pas à Paris.
Une carte de l'abbé M. Vaillant, cure-doyen de Gisors, qui prouve l'existence d'un document latin de l'an 1500 au sujet des "trente coffres de fer retrouvés à Gisors". Cette lettre a été adressée à Pierre Plantard de Saint-Clair en 1938.
Les graffiti de la tour du prisonnier. Ils ressemblent curieusement aux graffiti templiers du donjon de Coudray à Chinon.
Une curieuse lettre qui établit la réalité d'un transport d'archives entre Gisors et un endroit mystérieux. S'agissait-il des archives du prieuré de Sion?

Il est bien évident que le coup de filet royal n'était que la conclusion inévitable de la lente détérioration des relations ambiguës qu'entretenaient depuis vingt-deux ans le roi et les Templiers, et que ces derniers, confrontés à une situation au résultat inéluctable, avaient eu tout le temps nécessaire pour mettre en sûreté les plus précieux de leurs biens.

Les ruines de la tour de la reine Blanche, à Neaufles. Des souterrains l'auraient reliées au château de Gisors.
Le château d'Arginy, à Charentay, ancien fief familial des Beaujeu, une lignée qui passe pour avoir détenu le secret des templiers.
Le plan de l'église Saint-Gervais de Gisors. Les souterrains partent du portail nord de l'église vers le château de Gisors. De récents travaux ont condamné cet accès.
La tour du Gouverneur

Ajoutons à cela que Philippe le Bel était bien informé quant à l'approximative localisation de l'un des trésors qu'il convoitait et qu'il croyait avoir été confié à la garde des templiers. En effet, depuis le séjour effectué, en août 1283, avec son père Philippe III le Hardi, à Brenac, chez les A Niort, Philippe savait qu'un prodigieux trésor était dissimulé aux environs de Rhedae "Rennes-le-Château". Cependant, il en ignorait le lieu précis, son père étant mort à Perpignan sans avoir pu lui transmettre le secret qu'il tenait de Louis IX, et il était persuadé que le Temple détenait la clé de ce mystère. En cela Philippe se trompait : depuis 1188, date marquant la rupture dite "de l'orme" intervenue à Gisors entre le prieuré Notre-Dame de Sion et son bras séculier, l'ordre du Temple, celui-ci n'avait plus accès aux secrets du Razès. C'est donc en vain que le roi de France persécuta les templiers.

En 1971 Mr Claude Burkel monte un dossier sur le phénomène "Gisors". Avec la complicité du gardien du château, il demande officiellement l'utilisation des Ultra-sons, pour sonder le sous-sol du château. La réponse du ministère est favorable, sous réserve.

Document officiel

En revanche la mairie de Gisors s'y oppose fortement."Pour qu'elle raison"


Document officiel

En 1985 Mr Burkel est invité à une émission de radio sur Gisors, présenté par Mr Christian Morin. Le dossier de Mr Burkel suscite quelques réactions, comme ce document reçu par Mr Morin.

Document officiel



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