Magnétohydrodynamique
Étude sur le fonctionnement de propulsion d'un Ovni

Schéma de l'expérience monté en 1979-1980 par le GEPAN-CNES à Toulouse. Canal de la soufflerie à pression variable, subsonique. Amenée latérale de micro-ondes (pour créer l'ionisation). Maquette et écoulement autour de celle-ci (d'après simulations hydrauliques, 1976). Allure de la décharge électrique. Au dessous, coupe transversale de l'installation maquette, solénoïde (4000 gauss). A gauche guide d'onde 10 cm x 10 cm pour amenée de HF à travers une fenêtre en téflon (verte).


Le projet était axé sur une soufflerie subsonique, à pression variable» dans laquelle on devait placer un objet cylindrique, en matériau isolant, portant 2 électrodes pariétales. Ce n'est pas le cylindre qui aurait produit le champ magnétique, dirigé selon son axe, mais deux bobines placées de part et d'autre de la tuyère de la soufflerie. Il ne s'agissait pas de supprimer une onde de choc dans ce courant d'air froid à pression sub atmosphérique, à l'aide de forces électromagnétiques, mais de récolter simplement les filets d'air, en aval de la maquette, et de supprimer le sillage. Cette annihilation, ou réduction de la turbulence, aurait alors pu facilement être mise en évidence par la baisse du niveau sonore, enregistré à l'aide d'un simple micro, disposé sur la paroi. Pour agir sur le gaz l'air, en l'occurrence), i1 fallait faire agir un puissant champ magnétique transversal (4OOO gauss) et surtout ioniser cet air, très mauvais conducteur de l' électricité à la température ordinaire. Il ait recommandé que cette ionisation soit produite à l' aide de hautes fréquences (HF) d'intensité 3 gigahertz. Elles sont caractéristiques des klystrons des radars, et leur effet est optimal à des pressions voisines de la pression atmosphérique. Alors, on aurait produit autour de la maquette (3 cm de diamètre, 1O centimètres de long) une décharge électrique qui, combinée avec le champ magnétique, aurait poussé le gaz vers la paroi, assez pour recoller l'écoulement, comme il à été fait avec succès en 76 avec Viton, lors d'expériences effectuées en milieu liquide (eau acidulée) sur une maquette de même géométrie.





C'est dans un laboratoire de fortune que fut réalisée la première annihilation de l'instabilité de Vélikhov, clef du fonctionnement des machines discoïdes, Une autre découverte, fortuite, se révéla intéressante. En travaillant dans de l'air sous basse pression, un dixième de millimètre de mercure. Avec un banc servant à argenter des miroirs, pour l'astronomie. Les maquettes, de petite taille, fonctionnaient alors dans une cloche à vide, ce qui était très spectaculaire. Ces basses pressions étaient indispensables pour pouvoir créer l'ionisation autour des objets, convenablement, cette fois. Lors de la connection d'une petite maquette discoïde de 7 cm de diamètre à une source HF de 1 mégahertz, celle-ci engendra aussitôt des "rayons tronqués" (un classique en matière d'observation d'OVNIS). En fait, il ne s'agissait que d'arcs électriques hyperfréquence, liés au bord acéré de l' objet, et au renforcement local du champ électrique (effet des pointes). La source était la HF du pauvre, une simple et antique bobine de Rhumkorff, de récupération, donnant une fréquence de 1 mégahertz, qui convenait pour ces basses pressions. Un pan du mystère se levait.




La magnétohydrodynamique (M.H.D.) est une branche de la physique consacrée à l'étude des mouvements des fluides conducteurs de l'électricité en présence de champs magnétiques.
Elle s'applique aux métaux liquides (mercure, métaux alcalins fondus), aux gaz faiblement ionisés et aux plasmas.
La M.H.D. est consacrée à l'étude des interactions entre le champ de vitesse v et le champ d'induction magnétique B, qui décrivent le mouvement d'un fluide conducteur dans un champ magnétique.
Elle est donc régie par un système d'équations couplées obtenu à partir des équations de Maxwell et des équations de l'hydrodynamique. Les premières (cf. électricité - Électromagnétisme) s'écrivent ici sous forme simplifiée :


où E, B, j sont le champ électrique, l'induction magnétique et la densité de courant. Les simplifications faites sont justifiées par le fait que, d'abord, les liquides considérés ne sont pas magnétiques (B = μ0H) ; qu'ensuite le courant de polarisation diélectrique et le courant de déplacement de Maxwell sont négligeables devant le courant de conduction j. D'autre part, j est relié aux champs ap [...]






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