Le phare d'Alexandrie, d'une hauteur de plus de 120 mètres, il disposait d'un système complexe de miroirs, que l'on n'a jamais retrouvés, capable de projeter la lumière d'un feu ou du soleil à des dizaines de kilomètres sur la mer. On essaye actuellement de localiser ses vestiges dans le port de la ville égyptienne.

La récente découverte de vestiges archéologiques provenant du palais de Cléopâtre et du mystique phare, dans le vieux port oriental d'Alexandrie, a ravivé l'intérêt pour cette zone si particulière de la Méditerranée. A l'origine de la majorité des mouvements ésotériques et hermétiques du troisième siècle avant J.C. Jusqu'à nos jours, Alexandrie est sur le point de révéler bon nombre de ses secrets.



Une ancienne légende égyptienne décrit comment le monarque Alexandre le grand fit un songe chargé de symboles, au cours de la nuit où les géomètres achevèrent de mesurer le terrain sur lequel devrait s'élever la nouvelle capitale de la Macédoine. Il rêva d'Homère lui-même récitant quelques vers de l'Odyssée qui faisaient allusion à l'île de Pharos. En se réveillant, Alexandre examina cette zone de terre ferme située à moins d'un kilomètre des côtes égyptiennes et décida d'unir au rivage cette frange côtière grâce à une digue artificielle de 1243 mètres de long qu'il baptisa "Heptastadios" et que réalisa Ptolémée II. Ces travaux servirent à rattacher l'île au continent qui, abriterait le premier gratte-ciel construit par l'homme : le phare d'Alexandrie.




Ci dessus, reconstitution du phare d'Alexandrie.


Reproduction (estampage) d'inscriptions hiéroglyphiques à l'aide d'un élastomère à base de silicone (Rhône-Poulenc) fixé sur un bloc de pierre avec une feuille de plomb. La pression appliquée est de 2 tonnes pendant 16 heures dans une eau à 25°C.

La base devait mesurer environ 70 m de hauteur sur 30 m de côté.
On y accédait par une rampe à arcades.
Une cinquantaine de pièces servant d'habitation au personnel chargé de l'entretien du phare
ou d'entrepôt de combustible étaient aménagées tout autour d'une rampe intérieure,
ce qui explique les fenêtres asymétriques qui suivaient l'axe de la rampe,
assez large pour livrer passage aux bêtes de somme chargées d'acheminer le combustible.
Elle donnait accès à une sorte de terrasse munie d'une rambarde de 2,30 m de haut
entourée de quatre tritons soufflant dans des cornes,
un à chaque coin de la terrasse. Le deuxième étage était de forme octogonale
et mesurait 34 m de hauteur et 18,30 m de largeur.
Il comportait un escalier intérieur qui menait au troisième étage.
Celui-ci était circulaire et ne mesurait que 9 m de hauteur.
Il contenait lui aussi un escalier de 18 marches.
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Cette statue en granit gris reposait dans un édifice religieux construit sur l'ile d'Antirhodos. Haute de 1,5 mètre, elle représente un prêtre portant un vase à l'effigie d'Osiris.

Nécropolis
la "cité des morts" de Strabon, située à l'ouest d'Alexandrie. Le cimetière ouest, baptisé nécropole par Starbon, a été visité par de nombreux voyageurs à l'époque moderne. Il a disparu sous la ville à partir du XIX°s. Quelques sépultures ont été retrouvées par hasard au cours des dernières décennies.



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