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![]() Le Grand Albert est un célèbre grimoire rédigé en latin, on attribue communément son origine à Albert le Grand, théologien et philosophe ayant vécu aux alentours du 13ième siècle. Bien qu’il s’agisse d’un ouvrage destiné à la pratique de la magie et à la mise en œuvre de recettes, il ne contient ni sortilèges maléfiques, ni invocations aux démons. En revanche, on y trouve des recettes de cuisine, des moyens d’augmenter ses rendements agricoles, ou encore des théories alchimistes ou cabalistiques dont l’origine serait attribuée à Paracelse. ![]() Le petit Albert est souvent apparenté au Grand Albert qui est un autre grimoire bien connu des ésotéristes. Toutefois il n’est pas un résumé ou une version tronquée de son homologue. Il s’agit d’un texte bien distinct. L’église condamnera fermement le Petit et le Grand Albert les assimilant à des ouvrages de magie noire. Plus tard et jusqu’à il n’y a pas si longtemps, ces deux livres se vendront en masse, faisant la fortune de quelques éditeurs. Ils étaient vendus à l’époque avec un almanach faisant office aussi de calendrier. |
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![]() ![]() Le sous-titre de cet ouvrage est l’Art de commander les esprits célestes, aériens, terrestres, infernaux, avec le vrai secret. Ceci suffit à en dire long sur son contenu. On peut y lire qu’il aurait été écrit en 1522 mais il est plus probable qu’il fût écrit vers la fin du 19ième siècle. Cet ouvrage évoque de nombreux sortilèges, il décrit aussi la façon d’invoquer les démons et de pactiser avec eux. ![]() |
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![]() Le Royaume des neuf portes des ombres. Cet ouvrage aurait été publié par Aristide Torchia en 1666. Son contenu serait basé sur celui du très ancien et mystérieux Delomelanicon, qui aurait été écrit de la main de Lucifer en personne. Sa particularité est d’exister en trois versions originales, comportant seulement quelques petites différences, dont d’ailleurs personne ne semble savoir quelle pourrait en être la raison. Aristide Torchia sera condamné par l’inquisition et périra sur le bûcher en 1667. ![]() |
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![]() Les Clavicules de Salomon et la Magie Sacrée d'Abramelin le Mage. Ce grimoire ressemble à beaucoup de grimoires classiques: Recueil de sceaux et de rites visant à invoquer des esprits et obtenir d'eux ce que l'on désire. Aussi, le gros des compétences des entités recensées concerne la Connaissance. Et là encore l'Armadel se démarque des autres grimoires, car la Connaissance proposée est peu axée sur les sciences "physiques": Il s’agit plutôt d’appréhender les choses sacrées. Ainsi, le Grimoire ne nous propose pas moins, au travers de ses sceaux, que d'acquérir la Connaissance de la Genèse, de la Création des Ames, des Anges, de l'Homme, etc... Bref d'acquérir la Connaissance de Dieu au travers de sa création, d'acquérir la Gnose. Le Grimoire d'Armadel peut donc être perçu comme une sorte de "grimoire gnostique". Cela va en choquer plus d'un: Comment peut-on prétendre acquérir la Gnose en invoquant des esprits dont certains sont en effet des Anges, mais d'autres des démons parfois illustres (Lucifer et Samaël par exemple)? En outre, examinant ce livre de plus près, l’on remarque que les indications relatives à l’invocation des esprits sont réduites mais que les sceaux sont les éléments les plus développés. En poursuivant une lecture attentive, l’on découvre que ce sont les sceaux en eux-mêmes qui nous permettent d'acquérir la connaissance, que ce sont les sceaux qui enseignent, bien plus que les entités. La méthode peut sembler étrange, mais elle est basée sur l'effet visuel de chaque sceau. Chacun, avec ses motifs et ses couleurs propres, engendre un état de conscience modifié, permettant à l'esprit de l’opérateur de se trouver sur le même "plan" que la connaissance recherchée. Chaque sceau est comme une porte ouverte. |
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