Le Codex Atlanticus ou Codice Atlantico est un recueil de dessins et de notes de Léonard de Vinci conservé à la Bibliothèque Ambrosienne de Milan.
Les dessins ont été collés et rassemblés en 12 volumes reliés de cuir sur plus de 1 119 feuillets, après sa mort, par le sculpteur Pompeo Leoni1.
On lui donna le nom de Codex Atlanticus à cause de son grand format (64,5 × 43,5 cm) rappelant celui des atlas.
Le Codex Atlanticus couvre une longue période de la vie de Léonard de Vinci, de 1478 (des feuillets dans lesquels il cite son oncle,
Francesco d’Antonio) à 1518 (ses projets pour la construction d’un Palais royal à Romorantin).
Le Codex Atlanticus. Son nom est un mystère en soi. Il désigne ce recueil stupéfiant, unique au monde, de dessins et de notes de Léonard de Vinci, rédigées dans sa célèbre écriture "en miroir".
Ces 1 119 feuillets couvrent la quasi-totalité de la carrière du maître, de 1478, quand celui-ci travaillait encore dans sa Toscane natale, jusqu'à 1519, année de sa mort en France.
Ces pages exceptionnelles, restées confidentielles pendant près de cinq siècles, sont enfin accessibles.
En effet, conservées à la Bibliothèque Ambrosienne de Milan depuis 1637, les pages du Codex avait été divisées en dix-huit gros volumes reliés, difficiles à consulter, et impossibles à prêter.
En 2008, un formidable travail a été entrepris pour libérer ces joyaux du carcan qui les emprisonnait et, pour la première fois de leur histoire, les exposer à Milan dans leur intégralité.
Ce livre et ses remarquables reproductions présentent cent des plus beaux feuillets du Codex Allanticus et s'attardent sur toutes les disciplines ayant nourri les innovations de Léonard de Vinci.
Ce génie d'un autre temps s'était attaqué à tous les défis techniques possibles : de l'hydraulique à la mécanique, de l'optique à l'architecture, de l'art de la guerre à la conception d'armes toujours plus puissantes,
de l'anatomie à l'étude du vol. L'invitation à découvrir les trésors artistiques et scientifiques élaborés par Léonard se poursuit sur le site multimédia qui accompagne cet ouvrage :
des flashcodes permettent d'y accéder et de découvrir de manière interactive les feuillets du livre. Ce site propose des animations autour des inventions,
des retranscriptions des annotations de Léonard ainsi que la possibilité de zoomer sur les détails des feuillets.
une partie des carnets achetés
par lord Arundel passèrent par Vienne et furent
finalement achetés par John Forster
qui les offrit au Victoria and Albert Museum.
Ils sont divisés en trois carnets
Forster I, II et III.
Correspondant à la période 1493-1505,
ils sont constitués d'études géométriques,
ainsi que de dessins de poids
et machines hydrauliques
Les feuilles sur l'anatomie rassemblées
par Pompeo Leoni se trouvent au Château de Windsor.
Léonard y traite également de géographie avec
des cartes et des dessins de chevaux.
L'ensemble date de 1478 à 1518
Le codex du vol des oiseaux est
à la bibliothèque
(ex-royale) de Turin.
Une étude mécanique du vol,
du fonctionnement
de l'aile et des vents (vers 1505)
Napoléon pendant la campagne d'Italie
avait emmené à Paris tous les écrits
de Léonard de Vinci se trouvant à la
bibliothèque Ambrosienne.
Le codex Atlanticus fut restitué en 1815,
mais les autres carnets restèrent
à l'Institut de France.
Léonard de Vinci notait tout dans ses carnets: le dessin d'une plante, un plan de bâtiment, la liste des courses, les comptes de sa maison.
Il aurait aimé le Palm Pilot.
Des 13 000 pages initiales, ne nous sont parvenues qu'environ 7000 pages. Son écriture à l'envers, comme renversée par un miroir,
lui permet d'écrire comme un droitier et donc de ne pas poser sa main sur l'encre fraiche de la plume.
A sa mort le 2 mai 1519, il fait don de ses carnets à son élève Francesco Melzi afin qu'il les publie.
il n'y parviendra pas et les carnets furent dispersés jusqu'au XIXème siècle. Les feuillets sont parfois rassemblés par thèmes,
découpés, collés sur de grandes feuilles. Ils forment ce que nous appelons aujourd'hui des codex.