Les temples d'Abou Simbel sont deux temples de l'Égypte antique creusés dans la roche situés près d'Abou Simbel (en arabe أبو سمبل), dans le Sud de l'Égypte, au nord du lac Nasser, sur le Nil, à environ 70 kilomètres de la deuxième cataracte. Construits par le pharaon Ramsès II, (XIXe dynastie) vers 1260 av. J.-C. pour commémorer sa victoire à la bataille de Qadesh, ils étaient destinés à son culte ainsi qu'à celui de dieux égyptiens et de son épouse Néfertari. Ces monuments sont classés patrimoine mondial par l'UNESCO.


       



       


Ramsès II lance le chantier dès le début de son règne, il tient à reprendre l’œuvre du pharaon qui lui sert de modèle, Amenhotep III, qui avait fait bâtir des sanctuaires monumentaux en haute Nubie2. Il souhaite ainsi renouer avec la prospérité qui régnait sous le règne de son prédécesseur, les temples doivent combler les dieux, assurer grâce au bon cycle des crues du Nil la sécurité alimentaire de ses sujets. C'est le fils royal de Koush3 de Nubie qui est chargé des travaux : Iouny puis son successeur Hékanakht.
Le petit temple consacré à Néfertari fut le premier à être découvert4. Quant au grand temple dédié à Ramsès II, il fut découvert le 22 mars 1813 par l’historien suisse Johann Ludwig Burckhardt. Celui-ci le découvrit par hasard, en s’éloignant quelque peu du petit temple qu’il était venu visiter. À une centaine de mètres à l’est, il aperçut la façade du grand temple à moitié ensablée qui ne laissait transparaître que le haut des quatre statues à l’effigie de Ramsès II. Ce n’est que quatre ans plus tard, le 1er août 1817, que l’explorateur italien Giovanni Battista Belzoni parvint à désensabler et ouvrir l’entrée du grand temple.




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